Depuis quelques années, l’impression 3d est de plus en plus utilisée. De nombreux domaines font désormais appel à ce procédé qui révolutionne la façon de concevoir et de réaliser des pièces techniques, de validation ou bien artistiques. Le monde de la maquette, et plus particulièrement celui de la maquette d’architecture utilise de plus en plus ce procédé.
Impression globale ou réalisation d’éléments spécifiques, les maquettes intègrent désormais des pièces réalisées par impression 3d.
Principales catégories d’impression 3d
Il existe plusieurs méthodes d’impression 3d qui ont des propriétés et des avantages différents. La finition souhaitée et la complexité du modèle permettent de déterminer le meilleur mode d’impression.
Le dépôt de fil ou extrusion
Ce mode d’impression consiste à faire fondre un filament de thermoplastique (abs, pla) et à venir le déposer couche par couche à l’aide d’une buse pour former le modèle. Une fois le filament déposé, ce dernier fusionne avec la couche inférieure et durcit rapidement.
C’est un procédé qui a beaucoup évolué ces dernières années. Peu précis et avec une faible résolution à ses débuts, il offre dorénavant un rendu bien plus net et précis. Le rendu de surface reste néanmoins strié au niveau des couches successives de construction.
Le nombre de couleurs disponibles pour les filaments permet de choisir la couleur la plus adaptée à la réalisation de son modèle.
La stéréolithographie
Cette méthode utilise une résine liquide photosensible qui est durcie à l’aide d’un laser ou d’une source de lumière. Cela permet d’obtenir des modèles très précis avec une grande résolution. L’un de ses avantages est l’obtention d’une impression aux surfaces lisses.
Ces résines sont très diverses au niveau des teintes et des propriétés, les modèles peuvent être aisément peint sans faire apparaitre de défaut d’impression.
Le frittage de poudre
Ce mode d’impression utilise un faisceau laser venant fusionner entre elles des particules de poudre polymère. Les couches se reposant sur la poudre non fusionnée, les pièces imprimées n’ont pas besoin de support contrairement aux précédentes méthodes.
Les différentes couches d’impression ne seront plus visibles mais la texture de surface restera granuleuse. Pour la maquette, ce seront donc en priorité des volumes complexes qui seront imprimées par ce moyen.
Il est possible d’obtenir des pièces de couleur. Pour ce faire l’utilisation de poudres teintées est possible. Certaines imprimantes 3d teintent le modèle au fur et à mesure de l’impression de la pièce. Il est également possible après un post-traitement (ponçage, apprêtage) d’obtenir une surface lisse pouvant être peinte.
L’impression 3d au service de la maquette
Historiquement un métier manuel, le monde de la maquette a toujours su évoluer et tirer le meilleur des nouvelles technologies. L’impression 3d ne déroge pas à cette règle et prend une part de plus en plus importante dans le processus de création d’une maquette.
L’impression 3d ne supplante pas les techniques de création classiques d’une maquette mais elle l’enrichit. Elle permet de proposer une gamme de réalisation plus étendue. Certaines pièces complexes pourront ainsi être exécutées plus facilement et seront associées à des ensembles réalisés de manière traditionnelle.
Réalisation de forme complexes, répétitives ou simple outil permettant de dégager du temps pour les gestes plus techniques du maquettiste, l’impression 3d apporte un plus aux maquettes d’architecture.
Le fichier 3d
L’imprimante 3d est avant tout un outil permettant de matérialiser un dessin 3d. Cette construction ou modélisation de l’objet 3d représente en général la base même du travail de création de l’impression 3d.
Pour modéliser un objet, il faut utiliser un logiciel de dessin 3d capable de générer les volumes et les formes souhaitées tel que rhino, blender, 3ds max, etc… En fonction de la complexité de l’objet souhaité, le temps nécessaire pour la création du fichier peut être très court ou extrêmement long et fastidieux. Attention, toute modélisation 3d n’est pas forcement imprimable.
L’objet dessiné doit respecter certaine règle notamment d’épaisseur et de construction.
les règles de dessin
Comme pour toute maquette, tout dessin 3d d’un bâtiment à échelle 1 doit être redessiné pour pouvoir être imprimable à plus petite échelle. La taille minimale recommandée pour les éléments est de 0.5mm minimum, voir 0.7mm. Les gardes corps à barreaudages ou poteaux ne seront souvent plus imprimables une fois le fichier mis à l’échelle.
De plus, il faut vérifier que les surfaces aient bien une épaisseur. Si le dessin 3d n’est constitué que de simples surfaces, le fichier pourrait ne pas être imprimable.
Préparation avant usinage
Une fois le fichier 3d créé, il va falloir le transformer en langage lisible par la machine d’impression 3d. Pour ce faire, l’utilisation d’un logiciel appelé slicer (ou découpage en tranche) va être nécessaire.
Le but de ce logiciel est de convertir le fichier 3d en y intégrant les commandes et les éventuels supports nécessaires à la construction de la pièce 3d. Le slicer est paramétré en fonction de chaque machine d’impression 3d et intègre l’ensemble des paramètres et spécificités de celle-ci.
Le monde de la maquette est de plus en plus friand d’impression 3d.
Le maquettiste est donc l’interlocuteur privilégié pour vous conseiller sur l’utilisation d’impression 3d pour vos maquettes, le type de fichiers nécessaires à l’élaboration d’une impression 3d mais aussi sur le type d’impression à utiliser pour obtenir le rendu qui conviendra le plus à vos attentes. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.